Reconversion l'école d'art de l'Acba propose des formations pour les professionnels. L'objectif? Se spécialiser ou apprendre un nouveau métier.
«Il était apiculteur, il voulait devenir photographe. Nous lui avons donné les moyens de réaliser cette reconversion. » Dans les nouveaux locaux de l’école d’art de l’Agglomération Côte basque Adour (Acba), située à Bayonne, Alexandre Garacotche, responsable des formations professionnelles, reçoit tous les profils. Des demandeurs d’emploi, des architectes voulant se perfectionner dans les réalisations en 3D, des graphistes désireux d’acquérir des compétences en design de site Internet et des personnes, comme cet apiculteur, qui souhaitent totalement changer de cap.
Dans cette école d’art, ouverte depuis 1987, qui propose aussi un enseignement classique (mise à niveau en arts appliqués, préparation à l’entrée des écoles supérieures d’art et de l’image 26), les formations professionnelles se font à la carte. Trois formules sont possibles : temps plein, en soirée, à la journée ou personnalisée. « Demandeurs d’emplois, salariés ou entrepreneurs, nous essayons de répondre aux différents emplois du temps et d’adapter les horaires », précise Alexandre Garacotche.
Des outils donnés
Quatre types de formations sont proposés, toutes relatives aux métiers d’art : audiovisuelle, Publication assistée par ordinateur (PAO), 3D et Web design. « Ici, on n’aborde pas le côté création comme on le fait dans le cadre de l’enseignement classique, mais on donne les moyens, les outils pour réaliser cette création. » Pour une formation en site Internet par exemple, il faut compter neuf semaines à temps plein.
« Aujourd’hui, il faut être de plus en plus polyvalents, ces formations le permettent. Un graphiste va pouvoir devenir photographe ou être autonome sur la création de flyers ou de site Web de A à Z », déclare le responsable
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De une à six salles
L’an passé, l’école ne possédait qu’une salle de cours dédié à ces formations et elle manquait cruellement de matériel informatique. Suite aux investissements de l’agglomération, elle a pu s’inviter sur le site de Saint-Crouts, il y a un an, et bénéficier de six salles et de nouveaux équipements pour répondre aux demandes de formations toujours plus nombreuses (49 stagiaires en 2005 pour 89 en 2011).
Marie Seurin
Informations sur www.art.agglo-bab.fr